Juin 25, 2022 | EQUESTRIAN LIFE
[vc_row][vc_column][vc_column_text]Dans moins d’une semaine, les premiers concurrents débarqueront sur le site du parc équestre fédéral à Lamotte Beuvron pour les championnats de France poney. Et dans 3 semaines, ce sera au tour des cavaliers chevaux, moi y compris.[/vc_column_text][vc_separator color= »custom » style= »dotted » border_width= »10″ el_width= »50″ accent_color= »#623947″][vc_column_text]
03/07/22 : Le blog est à l’abandon depuis des mois pour raison professionnelles (traduction : je n’ai pas une minute à moi). Je souhaite lui redonner un second souffle et pour se faire, j’ai décidé de coller à l’actualité en révisant et en remettant tous mes articles sur Lamotte au goût du jour.
Pour la petite anecdote, j’ai eu droit à une année supplémentaire sans Lamotte puisque la dernière édition, j’étais bloquée avec ma main cassée 😅[/vc_column_text][vc_column_text]🔗 Se blesser, ma fracture de la main[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
Alors Lamotte, qu’est-ce que c’est?
[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_column_text]Eh bien ni plus ni moins que la plus grande manifestation équestre mondiale! Oui, rien que ça! Nous sommes rentré dans le Guiness en 2012! Avec 14 939 participants, une évolution de 7,52% depuis 2013, les chiffres ne mentent pas.
Pour en revenir à notre sujet, les épreuve du Championnat de France se déroulent au Parc Equestre Fédéral à Lamotte Beuvron. Voilà pourquoi on par le de Lamotte, on va faire Lamotte, on est en route pour Lmb. Ces termes bien connus de la compétition poney et club. Bien plus court que de dire que je vais participer au Generali Open de France à Lamotte Beuvron, non? Et puis tant qu’on se comprend ! 😉[/vc_column_text][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_column_text]Le Parc Equestre si situe donc à Lamotte Beuvron, dans le Centre de la France, en Sologne. Pour le point culture, c’est à Lamotte qu’a été créée la tarte Tatin (oui, on s’en fout et alors !). Lamotte c’est champêtre, c’est bucolique, c’est bien joli.
Mais je vous cache pas qu’on y va pas pour ses soirées mondaine. D’ailleurs, si vous avez l’occasion d’y aller plusieurs fois dans l’année, vous vous rendrez vite compte qu’en dehors des grandes manifestations équestres que le parc propose, il s’y passe pas grand chose.[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_column_text]🔗 {En Route pour Lamotte} Survivre à la Météo #2[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner][vc_column_text]En ce qui concerne le parc en lui-même. Il s’agit du plus grand parc équestre d’Europe. Avec 165 hectares, il y a de quoi faire!
Il s’agit exclusivement d’installations. Il n’y a pas de chevaux à l’année, pas de pension, pas de centre équestre. Dans les manifestations qui se déroulent, on retrouve donc l’Open de France mais aussi le Sologn’Pony, autrefois, le Meeting des Propriétaires, du Grand Tournoi ou encore du National Enseignant (une année sur deux).
Le Parc Equestre se compose depuis peu d’un manège d’un hectare 😱d’un manège de 4000 m2 qui peut se partager en 3, de 10 carrières, d’1 cross national, d’1 spring garden, de 5 carrés de dressage, de 9 terrains de horse ball, de 2 terrains de polo, d’1 rond de long, d’1 piste de galop, d’1 marathon d’attelage, de 520 boxes permanents, 8 parkings VL, Camions, Vans, 3 restaurants, 15 salles de réunions, 85 chambres, 3 blocs sanitaires et 1 sonorisation générales permanentes.
Ces installations leur permettent d’offrir des évènements de très grande qualité à chaque fois.[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_row_inner][vc_column_inner][vc_single_image image= »4527″ img_size= »full »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
L’Open de France, qu’est-ce que c’est?
[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_column_text]Parlons maintenant uniquement Open de France. Il s’agit des championnats de France d’Equitation au niveau poney et Club. Toutes les disciplines fédérales y sont représentées. Oui, même la petite dernière, le Tir à l’Arc à Cheval (je vous ferai un article sur le sujet si ça vous intéresse).
Cette manifestation se déroule depuis 1994 sur le Parc et est parrainée par la société d’assurance Generali depuis 2002.[/vc_column_text][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_column_text]C’est 20 jours de compétition, 250 juges, 32 pistes, 300 bénévoles, 1500 clubs, 3800 boxes, 7000 chevaux et 8000 poneys, 20 000 personnes par jours en moyenne.
Je vous laisse, pour le moment, sur ces quelques chiffres. Je ne veux pas vous saouler ;)[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_column_text]🔗 {En Route pour Lamotte} Trouver sa Place dans cette Fourmilière (et s’Organiser) #3[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_gallery type= »image_grid » images= »4528,4529,4530″ img_size= »medium » onclick= »custom_link » custom_links_target= »_blank » custom_links= »#E-8_aHR0cHMlM0ElMkYlMkZ3d3cucGludGVyZXN0LmZyJTJGamFpcG9uZXklMkYlMkNodHRwcyUzQSUyRiUyRnd3dy5waW50ZXJlc3QuZnIlMkZqYWlwb25leSUyRiUyQ2h0dHBzJTNBJTJGJTJGd3d3LnBpbnRlcmVzdC5mciUyRmphaXBvbmV5JTJG »][vc_separator color= »custom » style= »dotted » border_width= »10″ el_width= »50″ accent_color= »#623947″][vc_column_text]🔗 Equiweb : Top 5 des astuces pour tout déchirer à Lamotte ![/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]J’avoue, même si ça fait 10 ans que je participe à Lamotte, 10 ans que je n’ai jamais foulé la carrière de remise des prix 🤣, j’ai hâte d’y être !
On sait que c’est chaque année la même chose, qu’on va se plaindre qu’il fait trop chaud ou qu’il pleut trop, qu’il y a trop de monde… Et pourtant je suis comme une gosse la veille de Noël. J’ai hâte de partager ce mois avec Alaka, à travailler, à passer du temps ensemble, hâte de voir de quoi on est capable dans ce contexte si particulier, de voir si on est à la hauteur de cette saison incroyable qu’elle m’a offert ! [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
Mai 9, 2020 | EQUESTRIAN BRAIN
Nous venons de passer 2 mois en confinement. Dès lundi, les choses vont commencer à reprendre. Reprendre quoi, on ne sait pas trop mais disons que l’on va retrouver un peu de mouvement.
(suite…)
Juin 1, 2015 | EQUESTRIAN BRAIN
[vc_row][vc_column][vc_column_text]C’est la question que je me suis souvent posée ces dernières années. Il existe une multitude de métiers dans le milieu du cheval mais faire le choix d’un tel métier n’est pas anodin.
Je me suis retrouvée au chômage. Plusieurs fois. Je ne regrette pas mes différents emplois. Ca ne me plaisait pas. J’ai fait mes études par défaut (c’est pas la meilleure idée que j’ai eu). Mais ça m’a fait prendre conscience d’une chose. Même pour un bon salaire, je ne suis pas capable de faire un travail que je n’aime pas.
S’il y a une chose qui m’a toujours porté, c’est la passion. C’est comme ça que j’ai créé mon métier en regroupant plusieurs de mes passions et que j’ai trouvé le moyen de travailler dans le milieu équestre.[/vc_column_text][vc_separator color= »custom » style= »dotted » border_width= »10″ el_width= »50″ accent_color= »#623947″][vc_column_text] »Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie« . – Confucius
J’ai commencé à monter assez tardivement, à 21 ans. Et à partir de ce moment-là, c’est comme si mon but était de rattraper toutes ces années de frustration. Et il faut savoir que je suis assez « extrêmiste » comme personne et quand je fais un truc, je m’investis à fond. Déjà au début (j’étais à la fac), j’ai réfléchi à abandonner la licence que je suivais à l’époque pour me lancer dans des études d’osteo équin.
Par la suite, plusieurs fois, au cours de mon parcours, j’ai failli tout plaquer pour devenir monitrice. Mais quelque chose m’en a toujours empêché.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
La peur de perdre la flamme
[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner][vc_column_text]Une de mes premières inquiétudes était la peur de me dégoûter. Ce n’est un secret pour personne, travailler dans ce milieu est dur. D’ailleurs, ce n’est pas juste un métier, c’est un mode de vie. En travaillant dans ce milieu, notamment en tant que moniteur, on fait le choix de travailler avec « de la matière vivante ». On a la responsabilité d’êtres vivants, de leur bien-être. On est tributaire de leur rythme de vie. Non, on ne quitte pas son poste à 18h parce que la journée est finie, il faut les nourrir. Oui, on va annuler des soirées parce qu’un cheval est malade et qu’il faut s’en occuper. Pas d’horaires fixes, pas d’heures supp’, pas de we complets. C’est un travail physique, souvent ingrat. On ne compte pas ses heures et on est un peu payé au lance-pierre, il faut l’avouer. En tout cas, en début de carrière. C’est une chose d’en avoir conscience, une autre de l’encaisser.[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_row_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_column_text]Déjà, je n’étais pas sûre de tenir le coup physiquement. Je suis assez résistante mais après 5 hivers ? Et dans 10 ans, 20 ans ?
Et puis, pour être transparente, l’aspect financier a été un vrai frein. Ca fait des années que je survis financièrement à enchaîner les petits jobs et les périodes de chômage. Et je ne veux pas passer toute ma vie à compter, à vivre dans la crainte du découvert ou à m’empêcher de vivre certaines choses (sorties, voyages…) parce que je n’en ai pas les moyens.[/vc_column_text][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_single_image image= »4498″ img_size= »large » alignment= »center »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
L’envers du décor
[/vc_column_text][vc_column_text]La seconde est le fait de passer dans l’envers du décor. Aujourd’hui, je suis cavalière de club, cavalière de compétition. Si je décide de sauter le pas, il est fort probable que je fasse mon BPJEPS dans mon club. Est-ce que je serai capable de voir mes relations avec mes camarades, mon coach changer ? De voir ma jument de concours montée par d’autres? De ne plus la monter ? De plus sortir en concours avec les autres? De ne plus faire les championnats de France ? J’ai des doutes sur le sujet…[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_single_image image= »4497″ img_size= »large » alignment= »center »][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_column_text]Et mes projets futurs, acheter un cheval, continuer de sortir en concours… Est-ce que j’aurai le temps, les moyens de le faire ? Rien n’est moins sur !
Le problème quand on a une passion et qu’on veut en vivre, en faire son métier, c’est qu’on n’a pas toujours connaissance de la réalité. Et parfois, on peut tomber de haut ![/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
La patience
[/vc_column_text][vc_row_inner][vc_column_inner][vc_column_text]Enfin, je me demande si j’aurai patience d’obtenir le type de poste dont je rêve. Dans mon idéal, je travaillerai les chevaux, je coacherai des cavaliers de concours (pas forcément au niveau des JO hein!). Dans l’idéal, ce qui me plaît le plus, c’est de faire travailler et évoluer le couple cheval -cavalier. Mais d’ici là, il me faudrait travailler en club, animer des cours pour les enfants, parfois très jeunes, apprendre à des débutants. Alors que moi, ce qui me plaît, c’est la technique, le travail du cheval, les soins à l’animal, la progression d’un couple.[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_row_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_column_text]Pour être honnête, je ne suis pas animatrice pour 2 sous ! C’est pas par hasard que je n’ai jamais passé mon BAFA alors que c’était le job étudiant idéal pour beaucoup ![/vc_column_text][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_single_image image= »4496″ img_size= »large » alignment= »center »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_gallery type= »image_grid » images= »4502,4501,4500″ img_size= »medium » onclick= »custom_link » custom_links_target= »_blank » custom_links= »#E-8_aHR0cHMlM0ElMkYlMkZ3d3cucGludGVyZXN0LmZyJTJGamFpcG9uZXklMkY= »][vc_separator color= »custom » style= »dotted » border_width= »10″ el_width= »50″ accent_color= »#623947″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]J’ai fait des allers-retours entre l’envie de sauter le pas et le fait de continuer mon bonhomme de chemin ces dernières années. Et puis, petit à petit, certaines choses ont pris forme. Tout d’abord, ma reconversion, ce choix de faire enfin ce que je veux et me tourner vers la communication digitale. Puis mon 1er poste dans une startup dans le milieu du cheval. Et après quelques déboires, la décision de me mettre à mon compte.
Alors j’ai encore beaucoup de chemin pour vivre de mon activité. Ma situation est encore un peu bancale. Mais je peux dire aujourd’hui que je vis de ma passion, que j’ai créé mon métier et que j’y ai mis tout ce qui me faisait vibrer dedans ![/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]