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Réseaux sociaux et influenceurs équestres

Réseaux sociaux et influenceurs équestres

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J’ai vaguement partagé certaines de mes opinions sur Twitter. Mais je me suis dit que le sujet était si vaste que je pouvais bien lui consacrer au moins un article. D’autant qu’il se place sur fond de marketing d’influence, qui du fait de mon activité professionnelle, m’intéresse particulièrement. Je veux bien entendu parler des influenceurs équestres ainsi que de l’utilisation des réseaux sociaux par les cavaliers.

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📸 Anastasia Bondarieva

Le sujet est assez délicat à traiter et mon avis est assez tranché. Je ne souhaite pas que mes paroles soient mal interprétées et je vais donc faire tout mon possible pour être le plus claire possible. Dans un monde parfait, je voudrai éviter de passer pour une vieille aigrie réac. Je ne nie pas envier certains pans de l’activité des influenceurs, notamment le côté humain et l’accès à des rencontres riches en apprentissage et en partage, mais ça s’arrête là. Et pour information, je « consomme » des vidéos Youtube, des posts Instagram et des articles en assez grosse quantité que ce soit dans le domaine équestre comme dans ceux de la mode et du lifestyle. Ceci étant dit, le décor étant posé, nous pouvons commencer !

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Les réseaux sociaux chez les cavaliers

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Parlons d’abord de manière générale, les habitudes de Monsieur et Madame tout le monde.

C’est l’époque qui veut ça, on est tous ou presque accro aux réseaux sociaux. Chez les cavaliers, on retrouve certaines habitudes. Après la folie des skyblogs (je le confesse, je suis passée par là) sur lesquels on présentait son club, on résumait ses cours. Il y a eu l’époque des « Faceponey« , des couples cheval-cavalier qui partageaient leurs aventures, leurs jolies photos. On retrouvait beaucoup de cavaliers qui venaient de skyblog d’ailleurs (j’avais très vaguement survolé le sujet aux tous débuts de ce blog, article que tu peux trouver ICI).

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Maintenant, la mode est à Instagram et Youtube.

La plupart du temps, on retrouve de jolies photos (qui me font souvent rêver, attitude, complicité, couleurs, j’en suis friande !) avec soit un résumé de concours/séance, soit une citation (kitsch mais efficace, j’avoue ça m’est arrivé) ou encore une bribe d’état d’âme (ça fait parfois du bien de se confier, même à travers un simple réseau social).

Et puis, la mayonnaise a pris. Certains comptes ont aujourd’hui des milliers de followers. Et qui dit être beaucoup suivi, dit une belle exposition, filon qu’ont su flairer les marques. Et là on en vient à ceux qu’on appelle maintenant les influenceurs.

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Les influenceurs équestres

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J’ai l’impression que tout a commencé à prendre plus d’ampleur quand le Salon du Cheval de Paris a organisé son premier meet up (d’ailleurs à l’époque, ils avaient appelé ça le meet up des blogueuses alors qu’il n’y avait que des youtubeuses invitées. Depuis, ils ont étudié le sujet et mieux cerné leur cible).

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Les marques se sont petit à petit intéressé aux créateurs de contenu équestre. La FFE s’est aussi mise à organisé des meet-up notamment à l’occasion du Generali Open de France.

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Sur le papier, tout ça est très sympa. Quand on se lance dans la création de contenu, c’est avant tout par passion. L’organisation de tels évènements aurait pour toile de fond la rencontre et le partage autour de notre passion commune. Sauf que ça ne s’est pas déroulé ainsi.

Je relève ces derniers temps un certain nombre de dérives. Le mot est un peu fort mais c’est bien ce que je ressens. Un risque pas pris en compte que les communautés sont composés de jeunes, très jeunes parfois, individus qui sont influençables, l’étalage de biens et des partenariats et placements de produits mal maîtrisés qui lasses de plus en plus et / ou qui vont finir par être mal perçu. Alors que c’est quelque chose qui peut être intéressant pour les 3 parties, les marques, les influenceurs comme les communautés.

Je vous ai avoué en début d’article que je pouvais parfois envier ces influenceuses. Mais pas pour les raisons que vous pensez. Je n’ai pas besoin de tout ce matériel, sans compter que la majorité ne me plaît même pas. C’est simplement que tout cet étalage me fait l’impression d’être une « mauvaise blogueuse ». Je n’ai pas la moyen d’avoir tous ces produits, je ne peux donc pas produire le même contenu, je vais donc moins intéresser. Je sais que cette réflexion n’est pas forcément fondée mais c’est humain de se comparer. La société actuelle est basée sur l’apparence, cette illusion de « parfait » et ça dans tous les domaines, y compris dans le notre.

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Mes préférés

Comme je vous le disais au début de cet article, même si certaines choses me font tiquer, il y a de nombreux influenceurs que j’aime suivre pour diverses raisons.

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Youtube

Mareva de Sweet M Project dont je vous avais parlé ICI parce qu’elle est trop sympa et qu’elle sait rester naturelle.

D’un Cheval l’Autre, entre son blog et sa chaîne Youtube, elle aborde des sujets qui poussent à réfléchir sur un ton très sincère et sans langue de bois.

Noelle Floyd. Un oeil averti, de belles images, un aspect très lifestyle et les backstages du haut niveau, il ne m’en fallait pas plus !

Instagram

Chloé Penel, dont j’admire le parcours et la gestion de ses entreprises et de sa vie de cavalière (ce que je ne cesse de lui répéter, elle va finir par me prendre pour une fanatique)

Corhabeo, qui est aussi un blog (que je vous conseille au passage). J’aime beaucoup sa façon de monter, ses photos et l’atmosphère qui s’en dégage et je la trouve très sobre par rapport à d’autres.

Reed Kessler, tout simplement parce que c’est ma cavalière préférée. Moins de poney cependant ces derniers temps car elle a mis sa carrière entre parenthèses pour ses études à Columbia.

Naomi Schroeder. Là on change de registre. Joueuse de polo, son contenu est très lifestyle sur fond de healthy et boho.

Jennifer Rbn qui s’occupe des partenariats et évènements chez GPA. Toujours dans cet esprit lifestyle que j’affectionne tant avec en bonus, les coulisses de GPA.

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Blog

Nana-Cerise et ses cavalcades que je vous avais déjà présenté ICI. J’aime le ton qu’elle utilise quand elle écrit et j’admire sa relation avec Mimi, ce lion qui s’ignore.

Equestrian Lifestyle, pour le travail de l’anglais (on se donne bonne conscience comme on peut du temps perdu passé sur internet) et pour « l’American Dream » façon poney, voir ce qui se passe de l’autre côté de l’océan. Dans la même idée, il y a aussi Equestrian Trend.

Philosophie Cavalière, une réelle réflexion derrière ses articles et une douceur voir même une certaine poésie qui s’en dégagent.

Horsyklop. Dois-je vraiment argumenter ? J’aime suivre les aventures de Clem l’éclopée, son amour inconditionnel pour sa grosse patate et son avis honnête et toujours après test pour des produits utiles et dont elle se sert vraiment.

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On peut noter que la plupart des comptes que je suis sont assez simples. J’ai beaucoup de mal avec le côté vitrine/catalogue. Alors quand je suis quelqu’un qui présente des produits, j’attends déjà que ça soit des produits que je sois capable d’acheter sans vendre un rein ou avoir besoin de hacker une banque et qui ont été testés, qui présentent un réel intérêt et pas juste parce que « c’est joli », « c’est à la mode », « le packaging est craquant » ou même juste parce que la marque l’a envoyé…

Je n’ai bien sûr pas mis toutes les personnes que j’aime suivre parce que ça ne serait plus un article mais un catalogue, notamment avec toutes les blopines.

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Au fur et à mesure que je tape cet article, je me rends compte qu’il est long, les idées me viennent, certains points que je souhaite vraiment aborder et je ne veux ni vous perdre en route ni bâcler les choses.

J’ai donc décidé que cet article serait l’introduction de ce sujet si vaste et que je développerai les points que je souhaite aborder dans d’autres articles.

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Et vous, quel est votre avis sur les influenceurs équestres ? Ce qui vous dérange ? Et qui préférez-vous suivre ?

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{TIPS} Faire sa reconnaissance en CSO

{TIPS} Faire sa reconnaissance en CSO

📸 Karen Polle by Noelle Floyd 

Déjà qu’est-ce qu’une reconnaissance ?

Le but est de mémoriser le tracé, le nombre de foulées entre des obstacles rapprochés (les doubles, les triples, les lignes).

Je ne dirai pas que faire une bonne reconnaissance c’est faire la majeur partie du boulot mais pas loin. La reconnaissance conditionne votre parcours une fois en selle alors autant tout faire pour mettre toutes les chances de notre côté.


1ère étape : la découverte

Une fois la reconnaissance ouverte, on découvre une première fois les obstacles, leur profil, l’ordre dans lequel les franchir et les lignes de départ et d’arrivée.

2ème étape : la stratégie

Une fois avoir marché une première fois votre parcours, vous allez pouvoir l’analyser. Quels sont les obstacles qui pourront poser problème à votre cheval (bidet, couleurs voyantes, sous-bassement…) ? Combien de foulées dans les combinaisons ? Quelles courbes prendre pour gagner du temps ? Où accélérer ? Où ralentir ? Quel tracé effectuer pour arriver dans les meilleures dispositions sur les obstacles ? Quelle est la nature du terrain (collant, en descente…) ?

3ème étape : Apprendre

Une fois ces deux étapes effectuées, chacun a sa manière de faire les choses.

En ce qui me concerne, je marche une nouvelle fois mon parcours en m’appliquant bien sur le tracé que j’effectuerai à cheval et en me rappelant chaque particularité du parcours en fonction de l’obstacle. Dans cette courbe, je peux souffler, cet obstacle, je vais l’aborder de biais pour gagner du temps, celui-ci, je vais me servir du sous-bassement pour éloigner mon cheval et là, je vais tronquer ma courbe pour gagner quelques centièmes sur le chrono.

Une fois ça fait, je me mets dans un coin de la piste, je ferme les yeux et je refais mon parcours dans ma tête afin de bien vérifier que je le connais par coeur. J’ai toujours la trouille d’oublier un obstacle (ça m’est déjà arrivé).


Astuces

  • Un obstacle risque de vous poser problème, ne vous focalisez pas dessus. C’est le meilleur moyen de faire la faute. Soit vous êtes tellement bloqué dessus que vous bâclez les autres obstacles, soit vous vous crispez, votre cheval le sent et vous provoquez la faute que vous redoutiez (c’est du vécu !)
  • Attention au temps de reconnaissance. Sur certains concours, les présidents de jury n’accordent que 10-15 min de reconnaissance. Alors soyez efficaces !
  • Si votre numéro de dossard le permet, n’hésitez pas à regarder les premiers partants. Sans chercher à vous comparer, cela peut vous permettre de voir si le tour est fluide, si les obstacles s’enchaînent bien, s’il y a des difficultés particulières que vous n’auriez pas vu ou au contraire d’autres que vous craigniez mais qui ne semblent pas en être.
  • N’hésitez pas à vous servir de l’environnement pour mémoriser votre tracé. Rejoindre la piste à tel endroit, tourner quand on est face à la bannière sur la barrière, coller le pot de leur pour aborder cet obstacle…