Avoir fait entrer les chevaux dans nos vies les confrontent à de nombreuses sources de stress et d’inquiétude.
Souvent on cherche des solutions à ce stress mais ne serait-il pas plus logique de chercher avant toute chose sa source pour justement y apporter la réponse la plus pertinente possible ?
Tout d’abord, revenons aux origines.
Le cheval est un animal grégaire. De ce fait, il n’est pas fait pour vivre seul et panique loin de ces congénères. Ajouté à cela que c’est une proie. Il est naturellement craintif et est fait pour rester sur ses gardes. Son moyen de survie face au danger, la fuite. Le cheval est donc un animal stressé par nature.
Mais à ce stress naturel, on en rajoute avec tout ce qu’on leur demande. On l’oblige à s’adapter à toutes sortes de situations, le box, les différents transports, les diverses pistes de concours, les méthodes de travail, l’environnement de vie de manière globale.
On pourrait choisir de laisser l’animal se dépêtrer dans ce flot d’émotions mais ce serait d’une part cruel et injuste parce que c’est nous qui les mettons dans ces situations et d’autre part, ce stress peut amener à diverses réaction qui peuvent s’avérer dangereuses tant pour l’animal que pour le cavalier.
Alors comment peut se manifester le stress chez le cheval ?
On peut observer différentes attitudes de la part du cheval qui expriment son angoisse.
En activité, manque de concentration, intolérance à l’effort, impulsivité, hypervigilance. Un cheval stressé sera plus occupé à observer à tout ce qui se passe autour de lui et à s’attendre au pire plutôt que d’écouter les demandes de son cavalier. Il va être plus facilement “sur l’oeil’, sera sensible au moindre bruit, au moindre mouvement extérieur. Un cheval excessivement sous tension transpirera excessivement, sera excessivement contracté. Il sera moins disponible.
Au delà de l’effort, un cheval peut se trouver en situation de stress même dans son cadre de vie. Là encore, il devra trouver une manière de s’exprimer. C’est là qu’on pourra observer une perte d’appétit, des troubles du système digestifs ( le stress peut être une cause de colique ), une plus grande sensibilité aux maladies.
Comme chez les humains, un cheval nerveux sera plus “fragile”, sa nervosité entraîne le développement d’un certain nombre de pathologies, fatigue l’animal physiquement et psychiquement.
Ce sont bien sûr les cas les plus courant et récurrents. Bien entendu, il y a autant de formes de stress qu’il y a de chevaux comme certaines situations pourront stresser plus certains chevaux que d’autres.
C’est là qu’apparaît l’importance de savoir écouter son cheval et les signes qu’il nous envoie pour lui répondre au mieux et le soulager autant que faire se peut malgré tout ce qu’on lui demande.
“Seulement une main gentille peut calmer un cheval énervé”, Xenophon
Mon cheval est extrêmement peureux, et cette peur le stress. J’ai toujours droit à des crottins liquides de stress, que ce soit en concours, en transport, ou même tout simplement en ballade. Et j’ai beau être patiente, le rassuré…. rien n’y fait, ça recommence à chaque fois ! Je dois m’y faire, mon cheval est une trouillasse sans solution ^^
Je pense qu’ils sont comme nous, il y a des choses qu’ils ne contrôlent pas, des situations dans lesquelles ils ne seront jamais vraiment sereins. Après, ce qui est important, c’est qu’on fait tout pour leur rendre ces situations les plus douces possibles!
Très bel article
Je pense qu’il faut être très attentif pour repérer les signes et beaucoup de patience pour gérer le stress du cheval.
Merci beaucoup!
Oui c’est exactement ça! De l’attention et de la patience 🙂
Bonjour j’ai changée l’alimentation de mon cheval de plus on n’a repris le travail et à la tâche sa fait 2 jours d’affiler qui fait caca et qui transpire avait vous déjà eu ça